
La petite étirée au sol, dans les tissus ocres, visage brillant et nattes soyeuses ; pupilles fatiguées, paupières étreintes de souvenirs. Elle cherche un appuis visuel pour se reprendre, pensant qu'il est nécessaire de remonter la marche de bonheur, un bonheur de vitrine. Les faussetés t'ont dépassée, tes mains se sont ridées ; quel temps, quelle époque fut perdue dans ses durées dérisoires, ces productions sans commémoration ? Etaient-ce vraiment perdus, dans le creux de tes poumons ? ou au creux de ta nuque, suave et délicate....
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